دانلود مقاله ISI انگلیسی شماره 32273
ترجمه فارسی عنوان مقاله

خودشیفتگی و عزت نفس ابعاد عنوان پیش بینی کننده خشونت خانگی

عنوان انگلیسی
Narcissism and self-esteem dimensions as predictors of aggression in intimate partner violence
کد مقاله سال انتشار تعداد صفحات مقاله انگلیسی
32273 2015 4 صفحه PDF
منبع

Publisher : Elsevier - Science Direct (الزویر - ساینس دایرکت)

Journal : Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Volume 173, Issue 2, March 2015, Pages 193–196

ترجمه کلمات کلیدی
خودشیفتگی بزرگ - خشونت خانگی - بی ثباتی عزت نفس - سطح عزت نفس - خودشیفتگی آسیب پذیر -
کلمات کلیدی انگلیسی
Grandiose narcissism; Intimate partner violence; Self-esteem instability; Self-esteem level; Vulnerable narcissism
پیش نمایش مقاله
پیش نمایش مقاله  خودشیفتگی و عزت نفس ابعاد عنوان پیش بینی کننده خشونت خانگی

چکیده انگلیسی

Intimate partner violence is a major public health problem. Psychological characteristics associated with it, however, remain to be clarified. The present study examined the value of different dimensions of narcissism and self-esteem as predictors of aggression among male perpetrators of intimate partner violence. Forty-five males, court-referred to a service agency for treatment of intimate partner violence, were recruited. Multiple regression analysis revealed that vulnerable narcissism and self-esteem instability have better predictive power than the traditional dimensions of self-esteem level and grandiose narcissism. The implications of these findings for the evaluation and treatment of intimate partner violence are discussed.

مقدمه انگلیسی

La violence conjugale représente un problème majeur de santé publique de par sa prévalence et les coûts élevés qu’elle engendre [12] and [16]. En 2007, près de 40 200 affaires de violence conjugale (c’est-à-dire des actes de violence perpétrés contre des conjoints mariés, de fait, séparés ou divorcés) ont été signalées à la police. Ce chiffre représente environ 12 % de toutes les affaires de violence déclarées par la police au Canada [8]. Bien qu’un certain nombre de facteurs de risques aient été identifiés, incluant avoir été témoin de violence dans son enfance [24], les variables psychologiques associées à la violence conjugale ne sont pas encore clairement établies. Cela peut expliquer, en partie du moins, que les conclusions quant à l’efficacité des traitements sous ordonnance de la Cour soient réservées [11]. L’identification des caractéristiques associées à la violence conjugale chez les individus recevant de tels services pourrait permettre d’offrir des alternatives aux traitements standardisés utilisés jusqu’à présent [21]. La majorité des recherches sur les facteurs psychologiques associés à la violence portent sur le niveau d’estime de soi (haut vs faible) et le narcissisme mégalomaniaque qui inclut arrogance, envie et exploitation des autres. On a longtemps cru que la violence était liée à de faibles niveaux d’estime de soi, mais une revue de la littérature publiée par Baumeister et al. [2] remet en question cette hypothèse. Il est alors postulé que l’agression n’est pas le résultat d’un faible niveau d’estime de soi, mais le produit d’une estime de soi élevée associée au narcissisme mégalomaniaque. L’agression résulterait de menaces perçues à l’ego face à la critique des autres [5]. Cependant, cette hypothèse, ainsi que la précédente qui a été davantage testée, ont jusqu’à ce jour produit des résultats mitigés [18]. Dans un effort de clarification des résultats, il est recommandé de prendre en considération, dans les recherches subséquentes sur l’agression, différentes dimensions de l’estime de soi et du narcissisme, telles que le narcissisme vulnérable et l’instabilité de l’estime de soi [18]. Il est également recommandé de distinguer les effets du genre et du type de violence, et d’évaluer des populations autres que la population estudiantine universitaire, la majorité des études sur le sujet ayant été réalisées auprès de cette population. En ce qui a trait aux dimensions du narcissisme, au moins deux dimensions ont jusqu’à présent été identifiées, soit le narcissisme mégalomaniaque et vulnérable [10]. Ces deux dimensions comprennent un élément de grandeur, d’exploitation des autres et un sentiment d’avoir droit, mais dans le cas du narcissisme vulnérable, ces caractéristiques sont dissimulées sous une apparence de timidité et d’inhibition [27]. Le narcissisme mégalomaniaque implique également la régulation de l’estime de soi à travers l’utilisation de stratégies manifestes de glorification de soi et de dévalorisation des autres, alors que dans le cas du narcissisme vulnérable, l’estime de soi est maintenue et rehaussée principalement par la quête de l’approbation des autres. Concernant plus spécifiquement la violence conjugale chez les hommes, des données limitées suggèrent que des niveaux plus élevés de narcissisme vulnérable, mais non pas de narcissisme mégalomaniaque, distinguent les hommes auteurs de violence conjugale des non-auteurs [17]. En plus du narcissisme, quelques données suggèrent que l’instabilité de l’estime de soi, qui réfère aux fluctuations de l’estime de soi dans les situations et le temps, pourrait aussi être reliée à l’agression chez les hommes. En effet, dans la population générale, elle s’est avérée associée à la colère et à l’hostilité chez les hommes et une variable prévisionnelle significative d’actes de violence auto-rapportés chez les hommes comme chez les femmes [4] and [26]. Son rôle en relation avec la violence conjugale de façon plus spécifique demeure à évaluer. La présente étude vise à identifier des caractéristiques psychologiques de l’agression chez des hommes ayant un problème de violence conjugale. Pour ce faire, plusieurs des recommandations d’Ostrowsky [18] telles que décrites plus haut sont suivies. Cette étude est ainsi menée auprès d’un échantillon clinique, composé exclusivement d’hommes présentant un problème de violence spécifique, la violence conjugale. De plus, tel que suggéré, la valeur prévisionnelle de différentes dimensions du narcissisme et de l’estime de soi est évaluée, soit du narcissisme mégalomaniaque et vulnérable, ainsi que du niveau et de l’instabilité de l’estime de soi. La question principale de la recherche peut être formulée de la manière suivante : quelles sont les dimensions du narcissisme et de l’estime de soi qui prédisent le plus l’agression en lien avec la violence conjugale ?