دانلود مقاله ISI انگلیسی شماره 37110
ترجمه فارسی عنوان مقاله

دردسر والدین در طول طلاق

عنوان انگلیسی
Souffrances des pères lors des divorces
کد مقاله سال انتشار تعداد صفحات مقاله انگلیسی
37110 2005 7 صفحه PDF
منبع

Publisher : Elsevier - Science Direct (الزویر - ساینس دایرکت)

Journal : Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence, Volume 53, Issue 5, September 2005, Pages 238–244

ترجمه کلمات کلیدی
طلاق، پدر، درد و رنج، قانون، ناخودآگاه
کلمات کلیدی انگلیسی
Divorce; Père; Souffrance; Droit; Inconscient
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چکیده انگلیسی

Abstract Under pressure from the transformations of the forms of family, from the evolutions of law, and from the advances of the biological and medical sciences, the institutional points of reference of the fatherhood have been changed. Before, the father was designated by the bonds of marriage and endowed with paternal power. The suppression of paterfamilias in the law and the decline of marriage changed these foundations. From then on, the fathers are the object of suspicions. Furthermore, society has organised a real legal eviction of the fathers in the framework of divorces. Now, becoming the father requires a subjective work, which depends on a political time related to legal and institutional set-ups. The default of this system, during the contemporary period could have made this work difficult for each divorced father. Our clinical examples show the echo with singular sufferings of the fathers and their legal exclusion. But they also show the singular conscious and unconscious factors, which do not necessarily come from divorce.

مقدمه انگلیسی

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نتیجه گیری انگلیسی

. Conclusion L'institution du père a traversé des bouleversements inouïs depuis deux siècles. Le père, déchu du piédestal que lui conférait la puissance paternelle, invité à prendre la parole pour son enfant en 1970, s'est retrouvé aussitôt bâillonné par les transformations des modes de vie et les inadéquations du droit. Pendant les quelques 30 années qui ont suivi la loi sur l'autorité parentale, pris dans un entre-deux difficile, les pères ont perdu la puissance paternelle, sans pour autant être assurés de disposer de l'autorité parentale. À l'aube du xxie siècle, l'institution du père a ainsi subi plusieurs séismes qui nécessitent d'être pris en considération. Cette institution qui tenait son sens dans le fait d'être une construction culturelle symbolique a perdu sa signification en trouvant un critère irréfutable dans la biologie. La mère a acquis une toute-puissance dans le fait de pouvoir contraindre ou exclure le père et c'est la perte de sens de l'institution du père qui donne ce pouvoir aux mères. Le droit, qui vient à peine de concéder un statut au père dans les familles non maritales, échoue à enrayer l'extinction des liens entre père et enfant lors des divorces et des séparations. À la lumière de nos exemples cliniques, nous concluons que la défaillance du temps institutionnel au cours des dernières décennies s'est accompagnée d'une fragilisation du temps familial. Ainsi, cet affaiblissement du « forçage juridique » empêchant les confusions générationnelles (Legendre, 1985, 303) [15] a pu nuire à l'accès des hommes à la situation de père. En ce qui concerne le temps familial, un homme devient père en fonction du sens de la paternité dans son histoire personnelle, dans l'histoire de la femme qui l'a choisi comme père de son enfant, et en fonction de leurs liens réciproques autrefois désirants. Les enjeux psychiques conscients et inconscients liés au vécu infantile des parents se retrouvent impliqués dans les liens avec leurs enfants mais aussi dans les liens avec l'ancien conjoint. Ainsi, le divorce ou la séparation agit comme un révélateur d'éléments en puissance et ce qui se joue lors de la rupture est largement antérieur à la séparation. La souffrance des pères lors des divorces contient donc des éléments généraux et des éléments singuliers que nos exemples cliniques ont tenté d'éclairer. De manière générale, ces pères que nous avons entendus souffrent des représentations issues de l'imaginaire collectif, liées à l'ère du paterfamilias, pourtant révolue. Ils souffrent également d'être disqualifiés et d'être soupçonnés (comme absents, mauvais pères, abuseurs pour ne citer que quelques motifs). Ils souffrent d'être évincés, et cette éviction au sein de la famille résonne avec leur éviction légale organisée dans nos sociétés, au profit d'un droit des mères exorbitantes, durant cette période de plus de 30 ans. Ce droit coïncide avec l'emprise maternelle au sein des familles, que nous soulignons dans le cas de Géraldine. Enfin, l'éviction familiale prend des formes variables singulières parmi lesquelles le cas de Géraldine révèle la souffrance du père face à la nullité de sa parole et à son interchangeabilité et celui de Bertrand révèle la souffrance de la séparation, de la difficulté de parler avec son fils et d'exercer une autorité. Les évolutions récentes du droit et de la société tentent de fournir à nouveau un pilier institutionnel aux sujets qui deviennent pères. En effet, au cours de la dernière décennie, le droit a lentement formulé de nouveaux fondements qui protègent le statut du père, et les pratiques familiales ont progressivement évolué dans le même sens. Les filiations paternelles sont beaucoup mieux assurées car les pères dans les familles naturelles reconnaissent majoritairement leurs enfants et car l'amélioration de la législation dans le cadre des procréations médicalement assistées protège désormais les filiations paternelles depuis la loi de 1994 (Art. 311-19, 311-20 du code civil).