دانلود مقاله ISI انگلیسی شماره 31992
ترجمه فارسی عنوان مقاله

فرزندان والدین مبتلا به روان پریشی

عنوان انگلیسی
Offspring of parents suffering from psychosis
کد مقاله سال انتشار تعداد صفحات مقاله انگلیسی
31992 2013 5 صفحه PDF
منبع

Publisher : Elsevier - Science Direct (الزویر - ساینس دایرکت)

Journal : Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Volume 171, Issue 9, November 2013, Pages 618–622

ترجمه کلمات کلیدی
توسعه در معرض خطر - فرزندان - پیشگیری - اسکیزوفرنی
کلمات کلیدی انگلیسی
Development at risk; Offspring; Prevention; Schizophrenia
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چکیده انگلیسی

We’re considering here how one's parent psychosis is able to affect different steps of child development. Scientific studies recognize characteristics on these children development and identify factors of genetic and environmental risk. There can also be protective factors moderating pathogenic determinism that we could fear for these children. Knowledge stemming from numerous longitudinal studies emphasizes risk factors which are not specific, however, they must incite us to offer support or even treatment to these children and their parents, in a preventive perspective articulating at best child and parents’ interests through a close cooperation between adult and child psychiatrists.

مقدمه انگلیسی

La maladie mentale est une réalité fréquente puisqu’elle touche environ 20 % de la population générale. En ce qui concerne la psychose, la prévalence est estimée à 1 %. [18]. Contrastant avec ce chiffre, le risque de développer une psychose parmi les individus ayant un parent souffrant de psychose est d’environ 6 à 17 %, pour arriver à près de 50 % si les deux parents sont malades [12]. Il est donc légitime de se pencher sur le devenir des enfants de parents souffrant de psychose en prenant en compte les aspects génétiques, environnementaux et psycho-affectifs. La question des répercussions de la maladie des parents sur l’enfant est trop souvent occultée, en psychiatrie adulte et de l’enfant. Du point de vue de la psychiatrie adulte, c’est comme si la maladie des parents était suffisamment lourde en elle-même, difficile à traiter et à prendre en charge, pour éviter de surcroît de s’occuper des effets possibles sur leur descendance. D’autant que les effets attendus d’une lourde hérédité supposée, génétique ou environnementale, ne se déploieront qu’ultérieurement, dans un espace-temps où d’autres seront habilités à s’en occuper. À moins d’une mise en danger immédiate, les enfants sont considérés comme une donnée de l’environnement dont il faut tenir compte, mais pas nécessairement à traiter directement. Du côté des pédopsychiatres, la maladie mentale des parents constitue également une donnée environnementale essentielle dans la prise en charge des enfants, tantôt comme un obstacle au traitement et au bon développement de l’enfant, tantôt comme une cible du traitement de l’enfant. Il s’agit alors de traiter le parent malade, ou le système familial devenu malade, pour permettre à l’enfant d’évoluer favorablement. Les questions que soulève la présence d’une psychose chez un ou des parents peuvent se résumer comme suit : dans quelle mesure la psychose affecte la fonction parentale ? Jusqu’où une fonction parentale altérée est source de troubles chez l’enfant ? Existe-t-il des enfants à risques ? Les troubles chez l’enfant sont-ils prédicteurs de troubles à l’âge adulte ? Existe-t-il des facteurs protecteurs ? La question de la continuité entre la psychopathologie de l’enfant et celle de l’adulte est ainsi posée, avec celle des facteurs de risques et des facteurs protecteurs. L’objectif de cet article vise à mettre en évidence les difficultés pouvant survenir chez les enfants de parents psychotiques. Il s’agit de sensibiliser les professionnels de la santé mentale à la question des enfants de parents psychotiques en évaluant l’impact d’un parent souffrant de psychose sur le développement de l’enfant, en nous appuyant sur les complications relatées par les études scientifiques et la littérature. Il est crucial de nous rendre attentifs aux troubles du développement de l’enfant dans un but préventif, tout en évitant la stigmatisation. Nous nous centrerons plus particulièrement sur la fonction maternelle, dans la mesure où la mère donne les soins à l’enfant et s’avère le plus en interaction avec lui. Cela implique que les risques d’influences délétères sont plus élevés chez les mères souffrant de psychose. Nous procéderons en deux temps. D’abord, nous développerons les complications en lien avec la psychose d’un parent en abordant son incidence sur la grossesse, les interactions précoces parents-enfants et les possibles répercussions sur le développement de l’enfant et de l’adolescent, puis nous aborderons ce que nous enseignent les études des enfants à haut risque.

نتیجه گیری انگلیسی

La situation des enfants de parents schizophrènes fait l’objet d’un intérêt accru en psychiatrie de l’enfant comme en psychiatrie adulte. La demande d’aide est souvent impossible à formuler. Du côté des parents, il ne s’agit pas d’un déni des difficultés, mais souvent d’une crainte de perdre la garde de leur(s) enfant(s). Les enfants, quant à eux, ont également peur d’être séparés de leurs parents ou de leur nuire. Le dispositif actuel de soins ne prend peut-être pas suffisamment en compte les besoins de ces familles. Or, il est probable que des interventions spécifiques visant à soutenir les compétences parentales et éducatives, d’un côté, et autoriser l’enfant à parler de sa situation, de l’autre, permettraient de répondre aux besoins essentiels et de prévenir un certain nombre d’évolutions défavorables chez ces enfants.