دانلود مقاله ISI انگلیسی شماره 31539
ترجمه فارسی عنوان مقاله

بیماری لایم، اختلال طیف اوتیسم و درمان آنتی بیوتیکی: گزارش یک مورد

عنوان انگلیسی
Lyme disease, Autism Spectrum Disorder and antibiotic therapy: A case report
کد مقاله سال انتشار تعداد صفحات مقاله انگلیسی
31539 2013 5 صفحه PDF
منبع

Publisher : Elsevier - Science Direct (الزویر - ساینس دایرکت)

Journal : Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Volume 171, Issue 10, December 2013, Pages 711–715

ترجمه کلمات کلیدی
درمان آنتی بیوتیکی - علت - اوتیسم کودکانه - بیماری لایم -
کلمات کلیدی انگلیسی
Antibiotic therapy; Etiology; Infantile autism; Lyme disease.
پیش نمایش مقاله
پیش نمایش مقاله  بیماری لایم، اختلال طیف اوتیسم و درمان آنتی بیوتیکی: گزارش یک مورد

چکیده انگلیسی

Following an overview of the definition of autism and Lyme disease, a clinical case will be presented of a young subject (aged 14 years and a half) diagnosed with autism, and characterized by a typical development in the first year of life, followed by a general deterioration of abilities shortly after diagnosis of the onset of Lyme disease. The subject presented positive reactivity for Mycoplasma Pneumoniae. According to recent studies, misdiagnosis of initial symptoms of Lyme disease and delayed treatment can lead to persistent interactive coinfections in the organism which may result in chronic pathologies. Thus, a link could exist between a chronic infection with Mycoplasma Pneumoniae and an atypical symptomology similar to autism. So the hypothesis proposed is that there may be a correlation between Lyme disease and autism and that long-term antibiotic therapy may be an effective treatment. Following a clinical presentation of the history of this young patient, the evolution of the subject's symptomology and behavior during one year of antibiotic therapy will be described. His cognitive level was evaluated before and during treatment, and assessment showed a marked progress. In daily life, an increase in verbal communicative skills and social interaction, an improvement of sleep and a decrease in the repetitive behaviors were reported. The antibiotic therapy was administered simultaneously to contextual changes, so it was supposed that a medicamentous treatment could only have a favorable and long-term influence on behavior when associated with a regular and adapted educational program. Finally, this case study will allow us to question the definition of autism, its etiology and the validity of the initial diagnosis established for this patient. The present study also raises the following questions: how can the subject's “late entry” in autism be explained? Was the subject misdiagnosed with autism? Did the presented behaviors have an infection-induced cause or, more precisely, is the outbreak of autistic disorders compatible with a post-Lyme disease syndrome? Or else, if it was the case that autism was present from the subject's birth and its emergence was preceded during the first months of life by a set of subtle and discreet disorders (thus not detected by the parents), could it be said that the Lyme disease has simply playing the role of revealing of the autistic syndrome? Further research is required in order to provide evidence that long-term antibiotic therapy could be an appropriate treatment for children co-morbid with Autism Spectrum Disorder and Lyme disease.

مقدمه انگلیسی

L’autisme est un trouble envahissant du développement qui apparaît avant l’âge de trois ans. La symptomatologie clinique de ce syndrome associe des déficits de la communication verbale et non verbale, des altérations des interactions sociales et le caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, activités et intérêts. L’autisme a probablement une étiologie multifactorielle qui combine des facteurs de risques environnementaux, neurobiologiques et génétiques [4]. Cependant, la diversité des manifestations du syndrome autistique questionne, ainsi que les causes de son apparition qui se produit à des moments variables du développement. Ainsi, l’autisme apparaît dans environ 60 % des cas après la première année [11]. Chez certains enfants, la courbe du développement s’infléchit et les signes autistiques s’affirment progressivement ; chez d’autres, un phénomène de régression survient d’une façon soudaine, conjointement à l’émergence des particularités du comportement. La période la plus propice à ce changement développemental se situe de 18 à 24 mois. Certains auteurs [9] and [10], font l’hypothèse que le syndrome autistique n’apparaît pas subitement vers 18 mois, mais que son émergence « a été préparée » pendant les premiers mois de la vie de l’enfant par un ensemble de phénomènes dysfonctionnants, discrets et donc non repérés par les parents. D’autres incriminent des événements pour justifier l’apparition des troubles (chute, maladie infectieuse, vaccination, choc électrique). Des travaux récents de plus en plus nombreux [1], [2], [3] and [8] suggèrent l’existence d’un lien entre la maladie de Lyme et le syndrome autistique, en particulier pour ces enfants semblant brutalement « tomber » dans l’autisme au cours de la seconde ou de la troisième année après avoir connu un développement initial typique. Une antibiothérapie adaptée et à long terme permettrait de faire régresser les symptômes. La maladie de Lyme, également appelée la Borréliose de Lyme, est une zoonose, due à une bactérie du genre Borrelia transmise par la piqûre d’une tique. Le diagnostic repose à la fois sur l’anamnèse du patient, la symptomatologie clinique et la biologie. Une sérologie est requise pour étayer le diagnostic clinique. Elle permet la détection éventuelle et l’identification d’anticorps dirigés contre les différentes espèces de Borrelia présentes en Europe. Dans la plupart des cas, les patients ayant contracté l’infection restent séropositifs pendant de nombreuses années [5]. Cependant, les difficultés diagnostiques sont importantes. La maladie de Lyme a été appelée « le grand imitateur », car les personnes infectées peuvent présenter des troubles neurophysiologiques et une symptomatologie physique semblables à ceux d’autres maladies [1]. De plus, les tiques étant vectrices d’agents pathogènes multiples, plusieurs infections peuvent être transmises en une seule piqûre. Il n’est donc pas rare d’observer les manifestations cliniques et biologiques de co-infections : avec des Chlamydia, de l’Herpès, des Mycoplasma… [5]. Les mycoplasmes en particulier sont susceptibles de jouer le rôle de co-facteurs infectieux dans la maladie de Lyme. La maladie de Lyme évolue en trois phases séparées par des périodes asymptomatiques : • la phase 1 se caractérise par une lésion cutanée pouvant atteindre 30 cm ; • la phase 2 peut révéler la maladie passée inaperçue lors de sa première manifestation, elle se caractérise par des manifestations dermatologiques, rhumatologiques (douleurs articulaires sévères d’apparition brusque), neurologiques, de la fièvre, des céphalées… • la phase 3 peut entraîner en plus des atteintes cardiaques, voire psychiatriques. Le traitement antibiotique proposé dès la première phase du diagnostic de la maladie favorise la disparition des symptômes et prévient la survenue des manifestations tardives si les germes ont été éradiqués. Cependant, les symptômes initiaux de la maladie de Lyme peuvent être mal ou pas diagnostiqués et le traitement retardé, voire inexistant. Ils peuvent conduire à l’apparition de maladies chroniques (le syndrome post-Lyme) avec des troubles neuropsychiatriques, cognitifs et musculosquelettiques [3] and [13]. Non repérée ou mal soignée, la maladie de Lyme pourrait provoquer la persistance dans l’organisme de formes bactériennes, tels des germes à « formes dormantes », les Mycoplasma par exemple, responsables de pathologies chroniques. Ainsi, une infection chronique « froide » aux Mycoplasma Pneumoniae pourrait conduire, dans certains cas, à une expression symptomatologique atypique « ressemblant » à celle de l’autisme [6], [14] and [15]. Selon Nicolson [8], 58 % des patients avec autisme présenteraient une sérologie positive au Mycoplasma et 33 % d’entre eux au Mycoplasma pneumoniae, contre 5 % dans la population tout venant. Ces constats interrogent sur la définition de l’autisme, son étiologie, les formes de son expression, les thérapeutiques proposées notamment celles par antibiothérapie. En conséquence, à partir d’une présentation de cas, nous souhaitons conduire ici une réflexion sur ces différents points.