انگیختگی ادراکی ایجاد حافظه های جدید اپیزودیک را بهبود می بخشد

Passion is defined as a strong inclination toward an activity that people love and in which they invest time and energy (Journal of Personality and Social Psychology 85 [2003] 756–767). Whereas various studies investigated the motives that people allege for engaging in sharing emotions, no data exist about motives for sharing passion. As passions have a strong emotional component and as emotions are virtually always socially shared (e.g. Rimé, B., Finkenauer, C., Luminet, O., Zech, E., & Philippot, P. (1998). Social Sharing of Emotion : New Evidence and New Questions. In W. Stroebe and M. Hewstone (Eds.), European Review of Social Psychology (Vol. 9., pp. 145–189). Chichester : Wiley), we hypothesized that passionate people would strongly incline in sharing their passion with people around them. A first study examined the link between passion and emotion and showed that the more the activity was invested by passion, the more emotions are intense and positive. In a second study, we considered the relations between passion and social sharing and concluded that the social sharing of passion does not result solely from the emotional component of the shared passion. A third study explored alleged motives for sharing passion and revealed that the more the target is amateur, the larger the sharing is. Motives alleged by respondents for sharing their passion varied broadly as a function of target type. Exchange, learning, pleasure and affiliation motivate social sharing with other amateurs; promotion, information and proselytism are the most salient motives for sharing with the non connoisseur; ego-defence, activity justification, interest in other's opinion and proselytism dominate when addressing critic persons.

La notion de « passion » ne figure certainement pas parmi les notions favorites de la psychologie scientifique. Elle recouvre des significations diverses et même contradictoires. Elle ouvre en outre sur des connotations de débordement, de dérèglement, d’intempérance. Ces traits sont propres à susciter l’évitement chez ceux qui s’adonnent au travail mesuré et pondéré de la science. Mais la passion est sur toutes les lèvres. La passion envahit la vie humaine. La passion transforme le cours des choses. Il suffit d’inscrire le mot « passion » sur un moteur de recherche pour découvrir l’ampleur de son foisonnement sur le web. Des centaines de sites rassemblent ainsi des internautes de tous âges et de tous bords autour de thèmes génériques aussi divers et variés que la passion du vin, de la météo, de la broderie, de la 2CV ou de la planche à voile. Il semble ainsi que chaque domaine d’activité soit susceptible de créer une communauté spontanée de personnes en quête de savoir et d’échange, mobilisée autour d’un objet devenu un jour plus précieux que d’autres à leurs yeux : leur « passion ». La passion qualifie également l’élan envers cet objet de prédilection, élan soutenu par un ensemble de désirs, comportements et pensées qui suggèrent une ardeur d’une force considérable (Frijda, 2000), capable de rendre possible l’impossible (Maxwell, 1999) et dotée d’un enthousiasme contagieux (Neff et Citrin, 1999). C’est en ce sens que la passion s’avère être une et peut-être même la qualité personnelle fondamentale des leaders les plus éminents de notre époque (Duckworth et al., 2007 ; Smilor, 1997). C’est en ce sens également que le travail scientifique en psychologie ne peut se permettre de négliger le concept de passion.